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  • L'EFFORT TYPE:

En 2003, Martin BUCHHEIT estime que l'effort au handball se caractérise par une alternance d'un très grand nombre d'actions très brèves et explosives (+ de 300), entrecoupées de périodes plus calmes de récupération (d'une durée supérieure à 25' voire 30' au total). Ces efforts brefs ne dépassent guère les 2-3 sec, et ne représentent qu'un temps total de 10% du temps de match.

Ces efforts constituent les éléments déterminants de la performance, puisque c'est ici que se fait la différence en match (but marqué après un démarrage plus rapide, attaquant stoppé par le défenseur plus vif...). Ces qualités devront donc être l'objet n°1 de la préparation physique.

D'un point de vue pratique, il s'agit donc de réaliser près de 300 actions explosives, tout en parcourant 4km en une heure. L'enjeu est donc bel et bien d'être capable de réitérer ces efforts explosifs dans le temps; en préservant la qualité (vitesse, précision) et l'efficience, et non pas de se préparer à de la course à pieds (dont la vitesse de déplacement serait logiquement de 4 à 5 km/h!!).

A noter que en seconde mi-temps, la fatigue aidant, les joueurs parcourent environ 10% de distance en moins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • LES CONTRAINTES BIOMECANIQUES

Buchheit considère que le Handball est une activité qui alterne des courses à fortes intensités, et des courses à faible niveau aérobie, associées à des sauts, des rebonds, des lancers, des blocages, des accélérations, des freinages dans toutes les directions et des contacts parfois violents.

Par conséquent, le Handball est un sport multidimensionnel physiologiquement, une activité où se mêlent diverses efforts courts et intenses à répétition, et des temps de récupération active ou passive.

Il faut donc entraîner tous ces facteurs qui vont déterminer la performance.

 

 

 

  • LA TRAUMATOLOGIE

Sport collectif qui oppose 2 équipes de 7 joueurs/joueuses sur un terrain de 20 mètres sur 40 et où l'objectif est de marquer plus de but que l'autre équipe grâce à une balle ou pour nous français (culture de la défense) d'en encaisser moins que l'adversaire.

A noter que les femmes ont une proportion de blessures des membres inférieurs de plus de 50% c'est à dire qu'une blessure sur deux concerne la cheville ou le genoux.

Un travail prophylactique d'entraînement est indispensable à mettre en place.

C'est une succession d'affrontements permanents, individuels et collectifs, où la seule maîtrise technique du joueur ne saurait être l'unique réponse aux problèmes posés par le jeu.

Il faut donc trouver des solutions pour que le geste trouve son efficacité en se mettant au service du jeu : il n'est pas une fin, il est juste un moyen.

Travailler donc le geste pour le geste ne répond qu'insuffisamment à la nature du Hand-ball, il faut le contextualiser.

FRAY HAMOUDA en 1991, estime que le/la Handballeur/Handballeuse, parcourt en moyenne 6500 mètres, exécute 25 sauts, 102 passes et 12 tirs.

Claude COLOMBO en 1988, estime, lui que le Handball est un sport d'intermittents qui fait intervenir des périodes d'activités intenses et des périodes de repos relatifs.

 

WALLACE & CARDINALE, en 1997 propose une analyse individualisée des distances parcourues en fonction des postes de jeu. Ainsi, on notera que l'aile gauche parcourt 3557 mètres, l'ailier droit 4083 mètres, l'arrière gauche 3464 mètres, l'arrière droit 2857 mètres et le demi centre 3531 mètres.

 

Ils ne donnent pas de données pour le pivot, mais d'autres études et analyses complètent ces données: 4151 mètres en moyenne pour GROSGEORGES (1990), 6500 mètres pour HAMOUDA (1981) et enfin 5800 +/- 500mètres pour BUCHHEIT (2000).

LANCER/TIR:

Un joueur de handball impose une grande sollicitation de son bras dominant.

Durant les 3 phases du tir (armé, accélération, décélération).

La stabilisation de la SCAPULA et le contrôle humérale sont importants pour prévenir tout problème de surutilisation de l'épaule.

 

A FAIRE: Renforcement de la coiffe des rotateurs (stabilisateur de la tête humérale) et les fixateurs de l'omoplate.

 

CONTACTS:

Avec ses contacts nombreux (surtout au poste de pivot) et parfois violents, les études sur la traumatologie Handball rapportent que la majorité des blessures aiguës surviennent lors d'un contact avec l'adversaire.

 

A FAIRE: Renforcement de tout le corps par une hypertrophie protectrice ("body armor") et un noyau indéformable (pilier, "core", ceinture abdominale).

 

RECEPTION/CHANGEMENT DE DIRECTION:

Les deux blessures les plus fréquentes chez le joueur de handball (encore plus chez la joueuse), sont les lésions du ligament croisé antérieur (LCA) et les entorses latérales de la cheville.

 

A FAIRE: Apprendre à atterrir sur une jambe, renforcer les abducteurs et rotateurs externes de la hanche afin de compenser le valgus du genoux.

Effectuer un travail de proprioception sur fond de core stability training pour réduire les forces d'amortissement lors des réceptions. 

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